Mémoires de maux |
La santé humaniste
Qui suis-je...
Depuis mon plus jeune âge, j’ai cru au métier d’éducatrice spécialisée que j’ai exercé durant 17 années.
Eduquer au sens noble du terme. Oui éduquer. Ni formater, ni soumettre mais apprendre, expliquer, guider, accompagner un être qui, à un moment de son existence, par son histoire personnelle, son contexte familial, sa santé… a besoin de se poser, d’être écouté et entendu pour prendre – ou reprendre – le cours de sa vie dans une direction qui lui correspond.
Je me suis appliquée à transmettre cette valeur durant de nombreuses années de pratiques en institution auprès des jeunes notamment. Malheureusement, au fil du temps, un écart s’est creusé entre ce que j’entendais par « éduquer » et ce que l’on me demandait d’appliquer envers les publics accueillis auprès desquels je travaillais.
En effet, il n’était plus question de prendre en compte l’individu dans son ensemble mais à un seul instant T de sa vie. Il n’était plus question de lui donner le temps et l’espace nécessaire à sa reconstruction mais de lui forcer la main pour répondre à une exigence institutionnelle ou sociétale. Cet écart est devenu tel que j’ai choisi d’arrêter de pratiquer en tant qu’éducatrice.
Parallèlement à mon expérience professionnelle, j’ai eu à vivre avec mon mari un parcours chaotique que je qualifierai presque de parcours du combattant pour concevoir un enfant. Fort heureusement l’accompagnement médical auquel nous avons dû nous soumettre a eu une fin heureuse puisque je suis aujourd’hui mère de deux enfants en bonne santé. Oui mais… malgré le sérieux et le professionnalisme de notre prise en charge nous ne sommes pas ressortis indemnes de cette aventure tant sur le plan physique pour moi, que sur le plan psychologique pour mon mari et moi.
Alors j’ai marqué un arrêt indispensable et salvateur. Pourquoi avait-il fallu recourir au corps médical pour concevoir un enfant ? Etait-ce dans mon cas réellement nécessaire ? Que pouvais-je faire pour réparer mon corps ? Comment tempérer ma colère d’avoir eu a subir ce parcours intrusif et comment apaiser ma culpabilité de ne pas y être parvenue seule ? Comment atténuer ma frustration face à mes désillusions professionnelles ? Comment m’en servir pour rebondir ?
Je me suis alors penchée sur des pratiques alternatives cherchant à résoudre les causes de ces expériences et non pas seulement à en apaiser les symptômes. Mon malaise étant profond, il me semblait indispensable de remonter à la source pour opérer un changement durable et stable.
C’est ainsi que j’ai eu recours à la « Santé Humaniste », dans un premier temps en tant que patiente, puis pour m’y former et ainsi transmettre de nouveau.
Avec le temps et la pratique, il m'a semblé évident de m'intéresser également aux apports de la psychogénéalogie. Je trouvais élémentaire et logique d'apprendre plus en profondeur les mécanismes de transmissions transgénérationnelles. Je me suis donc formée à la "psychogénéalogie évolutive" qui prend en compte l'évolution de l'être en lien avec son histoire familiale, sociétales et philosophique.
J’ai retrouvé dans ces pratiques les valeurs auxquelles je croyais en tant qu’éducatrice : prendre en compte l’individu dans sa globalité et l’accompagner en respectant sa demande, son temps à lui, ses possibilités. J’y ai également trouvé ce que je cherchais personnellement, c’est-à dire un travail profond, qui met en lumière les « ressorts » de nos réactions, en apprenant à en identifier les sources et à en comprendre le sens afin de les accepter pour ensuite pouvoir les modifier.
Forte d’un travail personnel et de mes formations, j’ai aujourd’hui de nouveau le sentiment de pouvoir contribuer à apporter ma pierre à la construction du monde en permettant à chaque personne qui en exprime le besoin de se connaître en pleine conscience, de se respecter, de s’accomplir.
Eduquer au sens noble du terme. Oui éduquer. Ni formater, ni soumettre mais apprendre, expliquer, guider, accompagner un être qui, à un moment de son existence, par son histoire personnelle, son contexte familial, sa santé… a besoin de se poser, d’être écouté et entendu pour prendre – ou reprendre – le cours de sa vie dans une direction qui lui correspond.
Je me suis appliquée à transmettre cette valeur durant de nombreuses années de pratiques en institution auprès des jeunes notamment. Malheureusement, au fil du temps, un écart s’est creusé entre ce que j’entendais par « éduquer » et ce que l’on me demandait d’appliquer envers les publics accueillis auprès desquels je travaillais.
En effet, il n’était plus question de prendre en compte l’individu dans son ensemble mais à un seul instant T de sa vie. Il n’était plus question de lui donner le temps et l’espace nécessaire à sa reconstruction mais de lui forcer la main pour répondre à une exigence institutionnelle ou sociétale. Cet écart est devenu tel que j’ai choisi d’arrêter de pratiquer en tant qu’éducatrice.
Parallèlement à mon expérience professionnelle, j’ai eu à vivre avec mon mari un parcours chaotique que je qualifierai presque de parcours du combattant pour concevoir un enfant. Fort heureusement l’accompagnement médical auquel nous avons dû nous soumettre a eu une fin heureuse puisque je suis aujourd’hui mère de deux enfants en bonne santé. Oui mais… malgré le sérieux et le professionnalisme de notre prise en charge nous ne sommes pas ressortis indemnes de cette aventure tant sur le plan physique pour moi, que sur le plan psychologique pour mon mari et moi.
Alors j’ai marqué un arrêt indispensable et salvateur. Pourquoi avait-il fallu recourir au corps médical pour concevoir un enfant ? Etait-ce dans mon cas réellement nécessaire ? Que pouvais-je faire pour réparer mon corps ? Comment tempérer ma colère d’avoir eu a subir ce parcours intrusif et comment apaiser ma culpabilité de ne pas y être parvenue seule ? Comment atténuer ma frustration face à mes désillusions professionnelles ? Comment m’en servir pour rebondir ?
Je me suis alors penchée sur des pratiques alternatives cherchant à résoudre les causes de ces expériences et non pas seulement à en apaiser les symptômes. Mon malaise étant profond, il me semblait indispensable de remonter à la source pour opérer un changement durable et stable.
C’est ainsi que j’ai eu recours à la « Santé Humaniste », dans un premier temps en tant que patiente, puis pour m’y former et ainsi transmettre de nouveau.
Avec le temps et la pratique, il m'a semblé évident de m'intéresser également aux apports de la psychogénéalogie. Je trouvais élémentaire et logique d'apprendre plus en profondeur les mécanismes de transmissions transgénérationnelles. Je me suis donc formée à la "psychogénéalogie évolutive" qui prend en compte l'évolution de l'être en lien avec son histoire familiale, sociétales et philosophique.
J’ai retrouvé dans ces pratiques les valeurs auxquelles je croyais en tant qu’éducatrice : prendre en compte l’individu dans sa globalité et l’accompagner en respectant sa demande, son temps à lui, ses possibilités. J’y ai également trouvé ce que je cherchais personnellement, c’est-à dire un travail profond, qui met en lumière les « ressorts » de nos réactions, en apprenant à en identifier les sources et à en comprendre le sens afin de les accepter pour ensuite pouvoir les modifier.
Forte d’un travail personnel et de mes formations, j’ai aujourd’hui de nouveau le sentiment de pouvoir contribuer à apporter ma pierre à la construction du monde en permettant à chaque personne qui en exprime le besoin de se connaître en pleine conscience, de se respecter, de s’accomplir.
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